vendredi 11 janvier 2013

Le kangourou saute au dessus de l'Indonésie et part pour le Vietnam

Le kangourou aime bouger. N'allez pas croire qu'il allait rester en Australie. Il a déjà laisser quelques crottes en Nouvelle Zélande. Puis après un tour du monde et presque 2 ans de plus il repart sur la route. Départ le 14 janvier pour Bangkok et après un petit tour sur Angkor direction le Vietnam. Allez à dans quelques jours avec des photos...

vendredi 27 mai 2011

Les montagnes de l'île du Sud en Nouvelle Zelande

Wanaka
Près de Queenstown, la rivière en canot


En allant vers le parc Tasman, près de Nelson

Couleurs d'automne

Akaora près de Christchurch

Là où des français avaient tenter de partir coloniser le pays



Aoraki appelé autrefois Mont Cook

le plus haut sommet de NZ là où s'entrenait E Hillary avant d'être le premier à grimper au sommet de l'Everest

Le tourisme en Nouvelle Zelande l'ile du Nord


Beaucoup, à part moi, préfèrent voyager en Nouvelle Zélande plutôt qu’en Australie. Les gens sont plus friendly et l’accent moins incompréhensible. De plus tout est à chaque fois très bien organisé, et il est difficile d’avoir des problèmes. Même si vous partez pour nager avec les dauphins et que vous n’en rencontrez pas qui veulent rester avec vous, on vous rembourse la moitié du prix. Si pour des raisons de sécurité, votre bateau qui devait voir les baleines ne peut pas sortir, on vous rembourse. Le treck est organisé avec le bus qui vous attend à l’arrivée. Des huttes sont disponibles sur les chemins, on peut même vous organiser des visites de grottes avec plein de lucioles en rafting et canyoning. Je ne parle pas des déposes en hélicoptère pour le ski, ou des sauts en parachute ou en élastique, ou des plages organisés pour les skites surfeurs. Mais cela donne un air de touriste consommateur. Et finalement, le client roi fait que les kiwis ne s’y retrouvent pas toujours. Les salariés sont bien moins payés qu’en Australie et l’essence plus chère même si la vie en général est moins chère. Ceci dit quand les magasins sont ouverts en permanence même le dimanche avec un potentiel que de 4 millions d’habitants (hors touristes) que le client est roi partout, sans beaucoup de matières premières contrairement à l’Australie, vu l’étendue du territoire (compter 6 jours pour aller du Nord au Sud en roulant toute la journée) il est logique que le travailleur ne s’y retrouve pas. En plus il est difficile de trouver de l’animation après 6 heures du soir. Bonne chance aux supporters qui vont venir en octobre soutenir la coupe du monde de Rugby. Je ne leur dirai pas d’amener leur boisson comme font les australiens quand ils sont invités. Le passage des frontières et les avions n’apprécient pas toujours les bouteilles. De plus ils font un bon vin, sans trop d’originalité, mais à qualité constante et prix honnête (6 à 12 euros la bouteille prix public) Mais bon je n’en rapporterai pas. A la votre quand même…
Pluie et arc en ciel toujours, non souvent là

Taraki à l'ouest de l'île du Nord

Coromandel

Rotorua et son geyser

Plaine de fumée
Que d'eau

Les kiwis


Le kiwi n’est pas seulement un fruit mais aussi un oiseau qui est l’emblème de la Nouvelle Zélande. Ils s’appellent d’ailleurs entre eux les Kiwis (les aussies ou les wallabies pour les australiens) et sont fiers de leur fétiche (comme d’autres avec leur coq, le seul animal qui sait chanter les 2 pieds dans la merde). La seule chose, c’est que le kiwi est un oiseau qui ne vit que de nuit et ne voit pas grand-chose. Il a des poils et pas de bras et a beaucoup de prédateurs. Ce qui fait que même s’il est en voie de disparition mais encore bien implanté, la plupart des kiwis (néozélandais) n’ont jamais vu de kiwi à l’état sauvage. Il est donc difficile à photographier même dans ces maisons closes et pour cause, la nuit sans flash, la photo  y a pas photo. Ce sera du toc.


Notre icône national, le plus infortuné des oiseaux
Imagine un oiseau qui ne peut pas voler avec une peau comme du cuir, des plumes comme des cheveux, des moustaches de chat et une excellente ouïe. C’est le seul oiseau au monde avec des narines externes au bout du bec et un sens de l’odorat très développé. Son nid est dans des terriers, pond des gros œufs et défend agressivement son territoire.  Le kiwi se sert de ses lourdes jambes et de ses griffes pour se défendre. En dépit de cela, beaucoup de jeunes sont tués par les prédateurs.

Les villes néozélandaises

Auckland, la capitale économique est très loin d’avoir l’envergure de ses 2 sœurs australiennes Sydney et Melbourne. Malgré une situation géographique extraordinaire où l’on pourrait voir la mer de tous les cotés, la ville semble se morfondre dans sa tranquillité, manquant de bâtiments et d’évènements exceptionnels. La manifestation du 1er mai comptait 150 personnes, pardon 151 il y’en avait une qui courrait derrière avec sa pancarte pour la solidarité des travailleurs de Londres au Caire…
Wellington, la capitale administrative semble quant à elle plus provinciale. Située au Sud de l’île du Nord dans une baie bien protégée, elle a des petites allures de San Francisco. Le centre ville est très petit et en son centre trône le musée « te papa » gratuit et qui recoupe quelques évènements de la culture néozélandaise et maorie.




Christchurch est pour sa part déchirée par le tremblement de terre du mois de mars 2011. Tout le centre ville est interdit d’entrée sans laisser passer et les quelques images montrent des zones dévastées. La population du centre ville a déserté et est partie vivre en banlieue ou ailleurs

dimanche 8 mai 2011

Conclusion


A ma petite problématique de départ qui consistait à se demander si l’Australie était plus européenne, américaine, asiatique ou aborigène, voici ma réponse :
Pour le coté européen, même si l’Australie est profondément blanche, elle ne garde principalement que ses origines, même si le coté anglais est bien ancré avec sa passion pour les mariages princiers et surtout sa manie de couper le gazon. L’influence allemande n’est pas négligeable non plus et sa volonté d’attirer les européens est quant à elle bien réelle.
Pour le coté américain, la position sous peuplée face aux éventuels impérialismes asiatiques fait que l’Australie restera toujours un fidèle allié de l’empire américain, même si le Canada reste sans doute le pays le plus ressemblant à l’Australie.
Pour le coté asiatique, l’Australie à maintenant comme premier partenaire commercial la Chine vers lequel il exporte ses matières premières (minerais mais aussi céréales, sucres, viandes, …) et achète des produits bons marchés. C’est pour cela que les produits français ne sont ni australiens ni pas chers et donc ont beaucoup de difficultés à pénétrer le marché s’ils ne représentent pas une réelle nouveauté. Cette dépendance à la Chine peut faire craindre pour l’avenir de l’Australie si l’économie chinoise s’écroule.
Pour le coté aborigène, il a été totalement supprimé même si une sorte de culpabilisation est en train de renaître, et quelques individus portent des tatouages marquant une identité même si cela fait plus partie du folklore que du réel partage.
La différence est très surprenante avec la Nouvelle Zélande qui, elle, a assimilé la culture maorie (nom de villes, métissage et jusqu’à l’adoption de la Ake, danse de préparation que l’on voit à chaque match de rugby et que l’on verra sur la coupe du monde qui se prépare pour cet automne en Nouvelle Zélande). Il est vrai que les maoris sont un peuple polynésien arrivé vers l’an 700 contrairement aux aborigènes, mélanésiens, arrivés il y a 10 000 ou 40 000 ans et dont la culture est restée très primaire (même si les affrontements du 18 et 19ème siècle sont parfois similaires).
Assez étonnamment, on pourrait dire que l’Australie est en voie d’aborigénisation, dans le sens où toute culture qui en opprime une autre devient finalement la propre victime de ses propres massacres. La culpabilisation est si forte que finalement on en vient à ressembler à ses victimes. Et l’Australie pourrait se satisfaire d’être écarté  du monde comme l’étaient les aborigènes. (Voir le massacre des mayas par les espagnols ou l’extermination des juifs pas les nazis ; mais ceci est le sujet d’une prochaine thèse à étudier dans une autre vie)
Finalement l’Australie est un grand pays plein de beaux paysages où il fait bon vivre (nettement  mieux qu’en Europe, même si à mon triptyque de départ (courir, travailler, boire) j’en rajouterai aussi surf, golf et voile. La vie est belle comme le titre mon kangourou mais où il n’est pas conseillé de vouloir développer une carrière artistique ou scientifique, par contre l’expérience pour un jeune reste une belle aventure.
Enfin, à la manière australienne, rationalité et jamais d’arrogance, à la fin de chaque périple on nous demande ce qu’on en pense, je ferais de même pour ce blog qui est le dernier de ma longue série avant mon retour prévu pour fin mai début juin à Paris, Saint Bauzille et Valflaunes et je vous remercie de m’écrire soit un commentaire, soit un mail à thierry.auclair@wanadoo.fr pour me dire ce que vous avez pensé de ce blog et les éventuels améliorations que je pourrai apporter pour mon prochain voyage et pour moi d’en connaître l’utilité et savoir si vous êtes intéressé par mes photos(la carotte vous dis je…).
Thierry et les.....

mercredi 4 mai 2011

Uluru, le rocher magique

 
Ce rocher magique, qui vient de la résurgence d’un plissement de terrain de plusieurs centaines de millions d’année et érodé par le vent et le sable comporte tout une spiritualité pour les aborigènes. Les femmes et les enfants avaient leur cavernes et les hommes leur partie où ils apprenaient à chasser et à se débrouiller seul dans la nature (c’est là où je m’aperçois que je suis toujours resté un enfant…) et bien sûr les zones de rencontres que bien sûr les aborigènes nous demandent de ne pas photographier (vous n’aurez donc pas les photos de ces lieux, tout comme on en aura très peu d’aborigène, la photo ayant une symbolique de vol d’image) Il reste qu’on peut faire tout le tour  de ce rocher (10 km) et plein d’endroits à photographier.
Autre symbolique, doit on interdire de monter sur le rocher, lieu hautement spirituel. Là est finalement, tout le coté machiavélique de la société australienne. On vous respecte mais on n’interdit pas mais on n’autorise pas c’est vous qui voyez mais c’est nous qui décidons quand les conditions le permettent. A vrai dire l’ascension sur une pente raide sur du caillou non encordé est finalement la chose la plus dangereuse sans compter le soleil et les 35 ou 40°C et les pluies et le vent. Vu le nombre d’accidents qui ont dû se produire, il est clair que pour les aborigènes qui sont dans un esprit d’échange, où quand tu donnes quelque chose, tu reçois quelque chose en échange, et donc la chute mortelle d’un grimpeur imprègne leur spiritualité.