samedi 30 avril 2011

Barrière de corail

 La barrière de corail s'étend sur près de 3000 km
 Voici quelques photos vu du ciel à défaut d'en voir de l'intérieur, le plongeur n'étant pas équipé pour.




La forêt humide

 Texte à traduire
 
La « rain forest »

La forêt humide du Nord Est de l’Australie serait la plus vieille du monde, 40 millions d’année contre 20 millions pour l’Amazonie. Cinq des 14 plantes originelles seraient et se retrouvent dans le Nord Queensland. Les hauteurs des arbres sont vertigineuses. Cook en débarquant en 1770 en Australie avait avec son équipe répertorié une grande quantité d’espèces inconnues (tout comme le kangourou pour la faune). Les aborigènes qui habitaient là depuis 40 000 ans utilisaient une grande partie de ces fruits et plantes même si certains étaient toxiques. Il pouvait habiter dans ces forêts humides jusqu’à une personne par hectare. Dans ces forêts où finalement le plantes se battent pour atteindre le soleil et où seuls les plus costauds survivent, on s’aperçoit que c’est là où la diversité est la mieux respectée et là où se partagent la vie une variété énorme d’espèces différentes, comme le montre ces photos vu de haut. On peut également voir la lutte que se font la mangrove (eau salée) et la forêt humide (eau de pluie).




mardi 19 avril 2011

Lever de soleil










Un brin de lumière à tous mes amis restés en France pour montrer qu'après la nuit arrive le soleil.
Ici c'est à Bribi Island et à Byron Bay, le point le plus à l'est d'Australie.

jeudi 14 avril 2011

Working Holidays


La meilleure façon de voyager en Australie, c’est d’être jeune. Bon d’accord, c’est pas facile de remonter le temps. L’Australie a besoin de main d’œuvre pas cher bien que le salaire moyen soit de 30 à 35 000 euros par an. Ils ont donc organisés une immigration choisie. Quand on a entre 18 et 30 ans il est possible d’avoir un visa « Vacance –Travail » qui permet de travailler 1 an ou moins. Les principaux boulots de ceux que j’ai rencontrés sont :
-          Dans la cueillette des fruits et légumes
-          Comme serveur, dans la plupart des bars et resto, ils ont supprimé les serveurs et le client doit aller au bar se faire servir son plat et payer en même temps, un gadget électronique appelle quand le plat est chaud, mais dans les restos classes il reste des serveurs souvent en Working Holidays
-          Dans l’accueil aux touristes, vente de voyages, location de vans, guide, accompagnateur,…les australiens parlent peu les langues étrangères et ils accueillent 10 millions de touristes par an (la France 37 millions) avec une population de 21 millions
-          Dans l’informatique, comme les gens changent assez vite de boulot, dès qu’ils en trouve un mieux payé ou après une interruption pour envie de voyage, le chômage est très faible inférieur à 5%, il n’ est pas rare de trouver des jeunes de 35 ans qui en sont à leur 9 ou 10ème  société. Par contre, d’après certaines sources, lorsque le travail serait plus complexe, les australiens seraient un peu plus perplexes.
-          Ou d’autres plus spécialisés
Bon, pour le commerce, surtout de bijoux, c’est une autre chose… surtout si on est vieux et donc sans visa de travail…

samedi 9 avril 2011

Action



Les Capitales australiennes

Sydney, Melbourne et Hobart (capitale de la Tasmanie) sont toutes les trois situées dans de magnifiques rade. La grandeur du territoire a sans doute aidé mais, à part l’absence de montagne, on pourrait les classer dans les plus belles baies du monde.
La vie extérieure des australiens me semblent diviser en trois partie :
Courir-Travailler-Boire dans cet ordre bien sûr bien que le footing on en voit même le soir…
La journée commence bien plus tôt qu’en France mais elle finit plus tôt et les cafés sont remplis de personnes discutant entre eux par groupe de 2,3,4 ou5. Je ne comprends pas tous ce qu’ils peuvent bien se raconter mais ça n’élève pas la voix, juste comme un énorme bourdonnement. Les français locaux, dont beaucoup travaillent dans l’informatique, font de même et se réunissent dans un café différent tous les premiers mercredi de chaque mois. 

Capitales australiennes

 Sydney, le pont et l'opéra




 Hobart, capitale de la Tasmanie avec le Mont Wellington derrière à 1270m


 Melbourne à l'intérieur d'une rade ronde de 40km de diamètre

La baie des Pirates





La côte vue de près, même parfois très près vu les rouleaux locaux

Phoques et dauphins

Pour les dauphins c'était plus dur à photographier

Le diable de Tasmanie





Ce petit animal sauvage proche de la hyène n'existait qu'en Tasmanie d'où son nom. Ce carnivore au oreilles rouges n'est pas en voie d'extermination, malgré un cancer du museau qui décime les populations. Il n'est pas rare d'en trouver écrasé sur la route, les routes australiennes étant parfois une longue succession, d'animaux écrasés. Son agressivité que j'ai tenté de reproduire lui ont peut être fatale à l'origine de son nom. Je propose à ceux qui préparent le bac de français de disserter sur l'utilisation du diable dans la littérature française.

L'extermination totale des Aborigènes de Tasmanie


L’extermination des aborigènes de Tasmanie

Peuple arrive il y a 30 000 ans en Tasmanie et depuis 10 000 ans isolé du reste du monde par l’effondrement du passage qui leur avait permis d’occuper cette île. Sans contact avec le reste du monde, leur civilisation est restée très primitive, faite d’échanges équilibrés,

Un panneau commémoratif au pied de ce magnifique isthme qui rejoint les deux îles de Bruny raconte à travers l’histoire de cette femme l’extermination de ce peuple.
La traduction française est de moi mais je pense qu’elle est assez fidèle. Ceux qui ont de bons yeux et une bonne connaissance de l’anglais pourront le constater.

Truganimi

A Nuenone woman, la femme dont la vie a été continuellement transformée  par l’invasion blanche

Comme enfant, Truganimi a grandi ici à Lunawanna allonah (Iles de Bruny au Sud de la Tasmanie) Son père était un des ainés du peuple Nuenone, une tribu en connexion avec ce lieu depuis 30 000 ans. La vie de Truganimi fut très tôt brisée par l’invasion des Européens
L’arrivée de l’homme blanc amena sur ces terres violences et brutalité.
A l’âge de 17 ans elle a été témoin de l’horrible meurtre de sa mère à coups de poignards par des hommes d’un baleinier.
Des marins kidnappèrent ses deux sœurs
Des menuisiers tuèrent l’homme qu’elle devait épouser. Durant une traversée du Channel, elle vit avec horreur celui qui devait devenir son mari jeté à la mer et comme il essayait désespérément de s’agripper pour remonter, les menuisiers lui coupèrent les mains et le laissèrent se noyer. Truganimi fût ensuite plusieurs fois violée.
Son frère fût assassiné et sa belle mère kidnappée par des prisonniers échappés. Son père en fût traumatisé et mourût quelques mois plus tard.

DECEPTION
Suivant la perte de sa famille entière, Truganimi travailla comme guide et interprète pour G. Robinson qui a été appointé par le gouvernement colonial pour persuader les aborigènes de céder pacifiquement leur territoire. La promesse était qu’ils retourneraient dans leur patrie après une période d’exil. Truganimi passa de nombreuses années dans ce  camp où l’on essayait de décaper les Aborigènes de leur identité et de leur culture. Beaucoup moururent de maladie et de désespoir. La coopération de Truganimi se retourna en rébellion. Pendant un temps elle s’échappa et s’impliqua dans des attaques de Blancs.

CRAINTE
A la fin de sa vie Truganimi avait peur que son corps soit mutilé par des scientifiques après sa mort. Une des dernières survivantes des tribus aborigènes de Tasmanie, elle mourût à Hobart en 1876 à l’âge de 64 ans. Deux ans après son corps fût exhumé par la Société Royale de Tasmanie. Plus tard son squelette fut exposé au public. Cent ans plus tard, la communauté aborigène négocia pour le retour du squelette dans son peuple. Son corps fut crématorié et ses cendres dispersées dans la mer à coté des Iles de Bruny.