samedi 9 avril 2011

L'extermination totale des Aborigènes de Tasmanie


L’extermination des aborigènes de Tasmanie

Peuple arrive il y a 30 000 ans en Tasmanie et depuis 10 000 ans isolé du reste du monde par l’effondrement du passage qui leur avait permis d’occuper cette île. Sans contact avec le reste du monde, leur civilisation est restée très primitive, faite d’échanges équilibrés,

Un panneau commémoratif au pied de ce magnifique isthme qui rejoint les deux îles de Bruny raconte à travers l’histoire de cette femme l’extermination de ce peuple.
La traduction française est de moi mais je pense qu’elle est assez fidèle. Ceux qui ont de bons yeux et une bonne connaissance de l’anglais pourront le constater.

Truganimi

A Nuenone woman, la femme dont la vie a été continuellement transformée  par l’invasion blanche

Comme enfant, Truganimi a grandi ici à Lunawanna allonah (Iles de Bruny au Sud de la Tasmanie) Son père était un des ainés du peuple Nuenone, une tribu en connexion avec ce lieu depuis 30 000 ans. La vie de Truganimi fut très tôt brisée par l’invasion des Européens
L’arrivée de l’homme blanc amena sur ces terres violences et brutalité.
A l’âge de 17 ans elle a été témoin de l’horrible meurtre de sa mère à coups de poignards par des hommes d’un baleinier.
Des marins kidnappèrent ses deux sœurs
Des menuisiers tuèrent l’homme qu’elle devait épouser. Durant une traversée du Channel, elle vit avec horreur celui qui devait devenir son mari jeté à la mer et comme il essayait désespérément de s’agripper pour remonter, les menuisiers lui coupèrent les mains et le laissèrent se noyer. Truganimi fût ensuite plusieurs fois violée.
Son frère fût assassiné et sa belle mère kidnappée par des prisonniers échappés. Son père en fût traumatisé et mourût quelques mois plus tard.

DECEPTION
Suivant la perte de sa famille entière, Truganimi travailla comme guide et interprète pour G. Robinson qui a été appointé par le gouvernement colonial pour persuader les aborigènes de céder pacifiquement leur territoire. La promesse était qu’ils retourneraient dans leur patrie après une période d’exil. Truganimi passa de nombreuses années dans ce  camp où l’on essayait de décaper les Aborigènes de leur identité et de leur culture. Beaucoup moururent de maladie et de désespoir. La coopération de Truganimi se retourna en rébellion. Pendant un temps elle s’échappa et s’impliqua dans des attaques de Blancs.

CRAINTE
A la fin de sa vie Truganimi avait peur que son corps soit mutilé par des scientifiques après sa mort. Une des dernières survivantes des tribus aborigènes de Tasmanie, elle mourût à Hobart en 1876 à l’âge de 64 ans. Deux ans après son corps fût exhumé par la Société Royale de Tasmanie. Plus tard son squelette fut exposé au public. Cent ans plus tard, la communauté aborigène négocia pour le retour du squelette dans son peuple. Son corps fut crématorié et ses cendres dispersées dans la mer à coté des Iles de Bruny.

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